16.11.12

Pas contente!

Recevoir une classe de morveux au musée qui me fait tourner en bourrique (est-ce parce que je suis Française??!).
Manger en 30 minutes avant de retrouver la classe de morveux pour un atelier en binôme avec une collègue qui,malgré elle,vous donne l'impression que vous ne pourrez jamais faire ce boulot correctement en anglais.
Se confronter à des Canadiens toujours joyeux, toujours contents,alors qu'on est juste une Française pessimiste qui veut râler.
Finir la journée au musée à 14h30 sur les rotules parce qu'on est tout le temps debout (au musée ou à Telus) ou assis par terre ou penché sur un lavabo à laver des pinceaux et des pots de peinture et qu'on n'a plus 20 ans (on en a bientôt 30 ouais).
Recevoir un texto de Julia qui propose de sortir ce soir alors qu'on sait qu'on ne devrait pas car on travaille le lendemain et qu'on a déjà une soirée prévue le soir suivant à l'AGA--­>dégoûtée.
Rentrer chez soi et se dire qu'on a promis à l'Opéra d'aller faire du bénévolat ce soir-là.
Mais parler quelques minutes avec ses parents sur Skype!
Faire une sieste de 30 minutes juste pour ne pas tomber de fatigue 2 heures plus tard.
Mais entrevoir son coloc qui voudrait qu'on reste plus longtemps et qui en plus nous fait un compliment parce qu'on est jolie.
Quitter l'appart à 18h pour être à la Cité francophone à 18h30 (très présomptueux) car il y un bus downtown prévu à 18h26.
Arriver à l'arrêt à 18h26.
Attendre jusqu'à 18h55 sans voir passer le dit bus.
Avoir les pieds gelés car on s'est habillés léger (ben oui aujourd'hui il ne fait QUE 0 degrés).
Prendre un bus pour aller de l'autre côté du fleuve et tenter le tout pour le tout.
Se rendre compte qu'il est de toute façon trop tard pour le bénévolat.
Prendre un train et un bus pour rentrer chez soi GELEE à 20 heures,en se disant qu'on vient de perdre 2 heures pour RIEN,que Whyte Avenue est à 10 minutes en bagnole mais qu'en bus c'est le bout du monde et que cet hiver quand il fera -20,on perdra sûrement ses orteils.
Rentrer déprimée,heureusement qu'il y a les pâtes,le fromage et le Nutella,parce que demain on passe sa journée debout derrière une caisse.
Se dire qu'on était bien en France quand même.
Mais se dire qu'on l'a choisi.Et assumer.

Désolée,fallait que ça sorte....


3 commentaires:

Anaïs a dit…

...Et puis ça passe, et on se dit qu'on a bien fait. On se pince pour réaliser une bonne fois pour toute qu'on est dans le pays dont on rêvait et qu'on est bien chanceux malgré tout! Mais quand même un des fardeaux de l'expat' à travers le monde!!

arienette a dit…

Merci Anais!!bisous!!

Anonyme a dit…

allez courage, bisous de maman