11.9.09

Rétroviseur estival

Cet été, j’ai été agréablement surprise par un spectacle conseillé par une collègue : les Gûmes, rencontre onirique mise en scène par la compagnie de théâtre Le Phun. C’est dans le magnifique cadre du parc de La Garenne Lemot, près de Clisson que les aventures de ces humains à branches et à feuilles nous étaient contées en deuxième partie de soirée.
Une fois bien chaussés, nous voilà embarqués dans l’obscurité parsemée de lumières, foulant les chemins poussiéreux du parc. Les personnes réunies ce soir-là pour la réunion secrète sont répartis sérieusement en 4 groupes de légumes : nous serons des tomates ce soir. Et les tomates étaient sur le point de suivre quelques personnages du peuple des Gûmes, toujours à la frange de la drôlerie et de la tendresse, racontant leur histoire avec justesse et intelligence. Entre un architecte un peu timbré qui réalise des maquettes en végétaux et nous invite à « végéter » et une rencontre solennelle avec le Grand Gûme, j’ai préféré ma rencontre avec l’archéologue qui dans un franglais imagé et poétique, nous a parlé des civilisations ancestrales et a conseillé à un couple de mes amis de polliniser (moi j’ai été taxée d’Artichaude…no comment…) ; ainsi que le joueur de fute qui nous a récité des extraits de Phèdre en langage arboré de chez lui. Attachantes et magiques ces rencontres qui réinventent les limites de la scène de théâtre, nous faisant passer de main en main et nous incluant dans une civilisation qui semble réellement exister. Une ode à la nature, et des pistes de réflexion sur l’humanité, la vie, l’amour et l’humour.

Septembre

Voilà le mois de septembre, à nouveau.
Septembre et son cortége organisationnel, même si il n’y a plus de cartable ou de trousse à préparer. Il y a les programmes des salles de spectacle à éplucher – oui, je vais voir une pièce de Wajdi Mouawad, le metteur en scène « in » d’Avignon ; oui, j’irai voir Jacques Gamblin, et j’ai choisi une place au 2ème rang alors que pour la danse, le fauteuil au rang M suffit largement – ou encore les groupes du trimestre qui ont choisi de faire étape dans le Grand ouest – youhou ! je vais pouvoir décrocher du frigo ma place pour Indochine achetée depuis 9 mois.
Il y a des envies qui se bousculent : je vais essayer de remplacer la danse contemporaine par de la danse country, reflet peut-être de mon obsession pour les Etats-Unis. J’ai envie de trucks et de santiags, et de me remettre dans l’ambiance Nashville blues, film culte de 1993 avec feu River Phoenix, Samantha Mathis et un des premiers rôles de Miss Sandra Bullock.
1er cours le 23 septembre, la survivante racontera.

Autre bonne résolution, reprendre les cours de guitare même si ça me coûte un bras : je m’en sors déjà mieux pour jouer Pennies des Smashing pumpkins (imposé par mon prof), et en autodidacte, je gratouille Short song for a short mind des Girls in Hawaii.

Enfin, grand point d’interrogation concernant l’écriture. J’aimerais pratiquer, encore et toujours en émulation au sein d’un groupe. J’ai notamment pris contact avec une association qui va ouvrir en bas de chez moi ou presque le rêve de beaucoup d’entre nous (il me semble !) : un café-lecture avec livres et revues à consulter, un bar et régulièrement des lectures et jeux d’écritures. A suivre…

Et puis septembre, c’est un rêve d’ailleurs, alors qu’on est de nouveau coincé dans le rythme lourd de l’hiver. Envie de s’installer à Montréal, Québec, de retourner boire un verre et manger un cookie au Cagibi, côtoyer Win Butler d’Arcade fire au détour d’une rue, être en contact avec l’anglais et le français chatoyant, mélanger les langues et les cultures, être à la ville et près des grands espaces, et pouvoir faire un saut à NYC si besoin… !


Crown myself the prince of buzz!
Can't wait until you unsubscribe.
I'll be a lonely scribe... but
What if they like it ?
And look us in a cannery
With your accordion
Until we can our loves ?
We can get along !We can get along !
Montreal might eat it's young,
But montreal won't break us down

Now i got a vcr
If we put our hearts in 20,000 tiny jars
They'd never leave their homes

I tried & tried & tried & tried & tried & tried
To keep the crowds away !!!