Vendredi, nous quittons Toronto le matin, direction Niagara Falls et ses fameuses chutes.
Sur la route, on ne pourra s'empêcher de s'arrêter sous un soleil de plomb pour aller cueillir quelques fraises que nous payons ensuite à la barquette. Quelle belle initiative, cela revient bien moins cher et c'est l'fun comme on dirait au Québec!
 |
| Les champs de fraisiers. |
 |
| Pleine de coups de soleil de la journée passée à Toronto Islands, je ne résiste pas longtemps à la cueillette des fraises! |
 |
| Notre butin à moi et Maman! |
Nous empruntons la Route des Vins: la région longeant le lac Ontario bénéficie d'un microclimat exceptionnel qui favorise les vignes. Le vin ontarien correspond aujourd'hui à 75% de la production totale du Canada! Les vignerons produisent du vin de glace (très cher mais ce sera l'occasion d'en goûter en dégustation), mais aussi du vin blanc (chardonnay et riesling) et du rouge (pinot ou cabernet franc). Parmi la soixantaine de domaines de la région, nous nous arrêterons au Château des Charmes, sur la commune de Niagara-on-the-Lake, et suivrons une visite guidée du domaine et des caves dans un français parlé par un Québécois ayant passé beaucoup, beaucoup de temps en Ontario anglophone...(autrement dit assez difficile à comprendre!).
 |
| Le Château des Charmes accueille aussi vos mariages et autres événements... |
 |
| Dans les vignes. |
 |
| Dans les vignes. |
 |
| Le Château des Charmes. |
 |
| Dans les vignes. |
 |
| Dans les caves. |
 |
| Le Château des Charmes. |
 |
| Le Château des Charmes. |
Après cette escapade gourmande et instructive, direction le Rodeway Inn, un motel à Niagara Falls où nous bénéficions d'une très grande chambre (surtout après le placard pour trois de Toronto). Nous y restons même pour profiter de la clim en ce jour brûlant et déguster notre pique-nique constitué de fromage acheté dans une fromagerie sur la route. Le camembert a été payé plus de 16$ (!!!) et a mal supporté la voiture par 30 degrés comme le montre la photo ci-dessous.
La canicule nous donne envie d'aller faire un petit plongeon dans la Niagara, mais il ne vaut mieux pas s'aventurer dans ses rapides. L'effet brumisateur des chutes sera amplement suffisant, offrant de la fraîcheur mais surtout un spectacle naturel étonnant pour nos mirettes!
J'avais entendu quelques mauvais échos, notamment des verrues immobilières qui gâchent ce site magnifique, mais malgré les alentours bétonnés et la marchandisation à outrance, les chutes du Niagara restent fascinantes. Il faut faire fi des tours panoramiques, des casinos, des limousines et des enseignes clignotantes.
 |
| L'ensemble des chutes. |
 |
| L'ensemble des chutes du point de vue opposé et avec arc-en-ciel! |
 |
| Faisons fi des limousines! |
Les chutes du Niagara sont situées sur la rivière Niagara qui relie les deux grands lacs Érié et Ontario, marquant la frontière entre Canada et USA (Niagara Falls est le nom de deux villes, l'une canadienne, l'autre américaine). Si les chutes du Niagara sont les plus connues au monde, ce n'est pas pour leur hauteur (50 mètres au plus) mais pour leur exceptionnelle largeur, 675 mètres pour les chutes canadiennes, surnommées le "fer-à-cheval". Nous recommandons l'attraction la plus plébiscitée et qui permet pour une vingtaine de dollars de s'approcher au plus près des chutes canadiennes, à savoir l'excursion en bateau Maid of the mist ("la demoiselle de la brume", vous allez comprendre pourquoi). Avant d'embarquer sur ce fragile esquif, l'équipe vous propose de revêtir une magnifique cape de pluie bleue, et c'est chaudement recommandé...
 |
| Le bateau Maid of the mist. |
 |
| Vers les chutes à bord du bateau |
AVEC LA CAPE AVANT L'EXCURSION...
PENDANT L'EXCURSION...
APRES L'EXCURSION...
Pourquoi Maid of the mist est une expérience hors-du-commun? Car elle permet d'être au plus près de la puissance des chutes d'eau, de sentir que l'embarcation peut se retourner à tout moment car elle disparaît dans une brume de gouttelettes qui fait complètement perdre la notion du temps et du lieu. Le bruit et les sensations sont assez extraordinaires, le débit est tout de même de plus de 2800 m3 par seconde...
Pour limiter l'érosion de la couche calcaire, responsable du recul régulier des chutes (elles ont reculé d'environ 10 km par rapport à leur situation d'origine), leur puissance est utilisée comme source d'énergie. Plus de la moitié du débit de la rivière est ainsi détournée dans de gigantesques tunnels en amont des chutes. L'eau passe ensuite dans des turbines hydroélectriques, approvisionnant en électricité les communes alentour.
Les chutes canadiennes sont les plus impressionnantes car les plus larges, mais la version US visible ci-dessous est très dangereuse en raison des nombreux rochers (à noter qu'aucun cascadeur n'est jamais sorti vivant des chutes américaines pour cette raison, contrairement à certain fous qui se sont aventurés depuis les années 1850 dans des tonneaux notamment, dans les chutes canadiennes).
 |
| A l'approche des chutes. |
 |
| Rochers et brume côté US. |
 |
| Côté américain, ce sont des ponchos jaunes qui permettent d'aller au plus près des chutes. |
 |
| Côté américain, ce sont des ponchos jaunes qui permettent d'aller au plus près des chutes. |
 |
| Les chutes américaines: American Falls à gauche et les petites, Bridal Veil Falls (le voile de la mariée) à droite. Avec un arc-en-ciel en prime! |
 |
| Les chutes américaines. |
 |
| Les chutes américaines. |
 |
| Les chutes américaines. |
 |
| Les chutes américaines. |
 |
| Les chutes US à gauche et canadiennes à droite. |
 |
| Les rochers américains |
 |
| Les rochers américains. |
Revenons à notre balade en bateau: à un moment, le photographe effréné qui sommeille en nous se doit de laisser l'appareil photo tranquille. Il faut profiter du spectacle et éviter de ruiner son matériel. Voyez plutôt les photos prises au plus près des Horseshoe Falls.
 |
| Près du fer-à-cheval. |
 |
| Au milieu du brouillard. |
 |
| On n'y voit de moins en moins. |
 |
| Et là c'est complètement flou!! |
